Sérieusement, comment peut-on ne pas me connaître ?

Totti et Ibrahimovic, symboles d'une belle saison à Rome

A mon retour dans le milieu, deux ou trois clubs cherchaient un coach. Je me rappelle qu'il y avait Séville et Rome... Ah mais ! Le troisième club, je m'en rappelle ! C'est exactement celui pour lequel je suis en train de rédiger cette candidature. Mais après une longue inactivité en tant qu'entraîneur, ce club n'était pas à ma portée. Alors j'ai du choisir entre les deux autres. Et peu importe le classement, la Roma était devenue ma priorité. C'est un des meilleurs clubs d'Italie, un grand club. J'ai contacté les dirigeants et ils m'ont immédiatement accordé leur confiance. J'ai alors saisi ma chance... A mon arrivée, le club devait être quatrième. En tous cas, à dix points du leader, je m'en rappelle. On en était à la mi-saison. J'étais conscient qu'il y avait quelque chose à faire. Je n'avais pas vraiment d'objectif, mon but était simplement de prendre le maximum de points. Tous les pronostics étaient contre moi, au départ. Personne ne croyait en la Roma ! Les favoris devaient être Valence et Marseille, en tous cas, pas Rome. C'était un avantage pour moi. L'effectif avait souffert de beaucoup de départs : Totti n'était plus là, Mexès non plus, entre autres... J'ai du faire quelques changements, et puis sur le terrain, on s'est laissé aller. On a enchaîné 6 victoires et un nul en 7 matchs, c'était incroyable ! Il a fallu qu'on tombe sur l'équipe qui était à égalité de points avec nous. Avant-dernière journée de championnat. On joue au Mestalla face à Valence. Et comme dans ce genre de matchs le suspense est énorme, les deux équipes se sont accrochés pendant 85 minutes. Et puis on a cédé. On perd dans les dernières minutes, c'était le match du titre (0-1). On finit par un match nul face à l'Atlético (1-1), et Villareal nous rétrograde même à la troisième place en battant Porto. Et oui, c'est cruel ! Mais j'ai décidé de prolonger. Je savais que ce serait encore plus difficile quand on est revenus à des ligues "par pays". Avec l'Inter, l'AC Milan, la Juve, on aurait fort à faire. J'avais quelques avantages : le retour de joueurs comme Totti, Mexès, De Rossi... Bref, de très bons éléments ! Mais là aussi, j'ai été amené à en laisser partir quelques uns pour perfectionner ma formation. J'avais pour priorité de conserver Totti et Doni. Les autres sont quasiment tous partis, à part Riise et Juan. J'ai réussi à faire signer Javier Zanetti et Theo Walcott. Oui, je parle de ces deux-là, parce qu'ils avaient un point commun : tout le monde les critiquait ! C'était incroyable. Pourtant moi, j'avais confiance en eux. Et ils ne m'ont jamais donné tord.  J'ai fait venir Edin Dzeko aussi, et Maxi Rodriguez. Deux joueurs qui seraient plus tard extrêmement précieux dans l'animation offensive. Animation offensive qui, pourtant, n'a pas été très présente pendant les matchs-test. 3 buts en 4 matchs, je ne retiendrai que la transparence de mon attaque, la victoire face à l'AC Milan et le match contre l'Inter que je soupçonne toujours d'avoir été truqué. Et le début de saison a été marquant. 10 points pris sur 24 possibles en 8 matchs. Certains auraient jeté l'éponge, moi pas. C'est d'ailleurs là que j'ai réagi. J'ai laissé partir Pizarro, et surtout... Totti. C'est symbolique... Sans doute le meilleur joueur de l'équipe (qui d'ailleurs sauvait souvent les meubles avec Dzeko) quitte le club. Je n'avais plus le choix, on devait faire quelque chose. J'ai frappé un grand coup. Zlatan Ibrahimovic et Tomas Rosicky ont signé. A partir de là, même si les autres pensaient encore une fois que Rome avait coulé pour de bon, je me suis dit qu'on allait repartir, comme lors de la première saison. Mais il y avait un problème : on n'était ni 3ème, ni 4ème. Non. On devait être 6ème, ou 7ème même. Mais on s'en foutait ! On jouait déjà le tout pour le tout. Le déclic a été frappant. 9ème journée, réception de l'Inter : ce match restera dans les mémoires. On atomise le leader 5 à 0 : quadruplé d'Ibrahimovic !! On décroche ensuite un nul à l'extérieur, face à la Juventus. Et de retour à l'Olimpico, nouvelle victime : la Lazio ! Carton 4 à 0 dans le derby ! On prend 7 points en trois matchs, dans une ligue de 8 équipes, c'est très précieux. L'équipe est sur un nuage, et même en Tournament VM ! Après avoir sorti la Fiorentina, on élimine Valence (revanche !), et on bat Tottenham, leader de Premier League ! On est revenu au contact des équipes de tête en Serie A... Mais malheureusement, on va encore sombrer. Milan brise nos rêves de podium (1-3) et Naples nous ferme les portes de la Champion's League (1-2). En coupe, le Real profite de notre mauvaise série et nous bat chez nous (0-2). On ira chercher une victoire face à l'Udinese (1-2) synonyme de qualification en Europa League et d'un objectif atteint, et puis un bon nul face au Real (1-1) qui ne suffira pas, malheureusement. La finale pour la troisième place, oui, bon, on ne l'a pas jouée. On était sûrement frustrés d'avoir échoué (0-2). Bref, durant toute cette aventure Giallorossi, j'aurai appris qu'un début de saison raté pouvait coûter cher. Je décide de quitter le club, non pas parce que j'ai échoué, d'ailleurs je quitte le club sur une note positive. J'aurai quand même un bon souvenir de l'AS Roma. Mais je veux commencer une nouvelle histoire.

Même pas arrivé mais tous les projecteurs sont déjà braqués sur moi ! On a la classe ou l'on a pas.

Après ma décision de partir de Rome, je me suis donc mis à chercher un club. Le championnat Anglais me faisait rêver. Alors je me tourné vers celui-ci, mais là encore, j'étais sur plusieurs pistes... dont Liverpool et Arsenal. Ce sont deux clubs qui ont raté leur saison, mais qui restent des clubs très prestigieux. Gunners ou Reds ? Je penchais vers la seconde option, jusqu'à ce que j'apprenne que Sparrow quittait Liverpool pour... Arsenal, justement ! Cette fois, mon choix était fait. J'ai alors pris le premier avion pour Liverpool. J'arrive dans la soirée, je prends une chambre dans un hôtel aux abords de l'aéroport.

Anfield. L'antre des Reds.

Me voilà donc à Liverpool. Liverpool, la ville des Beatles ! - Quoi, c'est pas le sujet ? Oh eh, je t'emmerde ! - Bref. Je dois rencontrer le président dans peu de temps. En attendant, je suis en mode touriste ! Et la ville est non moins charmante que Londres il faut dire. Un petit tour dans le centre... et puis je saute déjà dans un taxi, direction Anfield ! Nous y voilà donc. J'ai pris un billet pour une de ces visites guidées... Ah, ce stade ! Construit en 1884. 45 522 places. C'est pas énorme, mais ce stade ne doit pas sa réputation à cela. Ah, le fameux kop, là-bas... Et dire qu'il accueillait autrefois Everton, le rival ! Je m'imagine déjà sur le banc... Bref. La visite se poursuit... Et nous arrivons à la salle des trophées. C'est là que l'on voit tout le prestige de ce club... 5 victoires en Ligue des Champions, 18 victoires en Championnat d'Angleterre, 29 dans les coupes nationales, pour ce qui est des compétitions majeures. Si je devais comparer à l'AS Rome, sur le plan du prestige du club, il n'y a pas photo, Liverpool ne joue pas dans la même cour. Mais au niveau actuel... Je pense que cela se vaut. Parce que ces dernières saisons, Liverpool n'a pas été à la hauteur de sa réputation. Ma mission sera donc de ramener ce club au sommet. En attendant, la visite se termine. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas retenu tout ce que le guide a dit sur le club. Si vraiment ça vous intéresse, ce qu'il s'est passé dans le football anglais au 19ème siècle, il y a Wikipédia. Bref, je quitte le groupe et me dirige cette fois vers les salons du stade. Le président du club m'y attend.

Tom Werner, président du Liverpool Football Club

Tom : Ah, vous voilà, Kova ! Je vous attendais. Je vous en prie, asseyez-vous ! Comment s'est passé le voyage ?

Kova : Bonjour Tom ! Le voyage était long ! Je suis arrivé hier, j'ai eu le temps de me reposer et d'admirer la ville. Le stade et le musée aussi.

Tom : C'est magique, les soirs de match ! Bon, parlons de ce pourquoi vous êtes là. Déjà, pourquoi vous êtes ici ? Pourquoi ce club ? Quelles sont vos motivations ?

Kova : Déjà, je suis très heureux que vous me receviez. Quand j'ai appris que Sparrow quittait son poste, ma demande s'est immédiatement tournée vers Liverpool, parce que c'est un club à la hauteur de mes ambitions.

Tom : Je connais votre parcours avec Rome. Vous avez connu des déceptions, mais vous avez su prouver ce que vous valiez, quand les gens ne croyaient plus en vous. Je pense que vous êtes un coach plein d'avenir, c'est pourquoi j'ai pris contact avec vous.

Kova : Ah oui, j'ai du tempérament. Et j'aime le challenge. Je sais qu'il y en a, à Liverpool...

Tom : Oui, j'allais y venir. Quels seraient concrètement vos objectifs, avec en main l'effectif des Reds ?

Kova : Au vu des résultats du club ces dernières saisons, Liverpool a été relégués aux seconds rôles par les observateurs. Le big four, il y a quelques années, c'était United, Arsenal, Chelsea et Liverpool. Maintenant, ce serait plutôt City à la place de Liverpool... Voir même Tottenham. Mon objectif principal serait l'Europe. Liverpool doit avoir sa place dans une coupe européenne !

Tom : Et le reste ?

Kova : Ce qu'on a vu cette année, c'est incroyable. En Premier League, Tottenham est champion au dépens de Manchester City, United, Chelsea... En Serie A, oui, bon, c'est l'Inter, mais regardez le parcours de Naples ! Et en Liga, c'est l'Atlético qui a devancé le Barça et le Real. Alors avec Liverpool, je me battrais pour le titre.

Tom : Etant donné que la plupart des autres "gros" du championnat sont mieux armés que nous, je suppose que vous allez vous appuyer sur nos cadres... et essayer de les conserver ?

Kova : Pour ce qui est de conserver nos cadres, je ferai mon maximum. Mais les futurs coachs de Chelsea, Barcelone et de l'Inter ont déjà fait de Steven Gerrard leur priorité. Si on doit le laisser partir, ce ne sera pas pour du beurre, je vous le garantis.

Tom : Bien. Je crois que je sais tout ce que je voulais savoir.... Ecoutez : je vous considère pour l'instant comme le futur manager de Liverpool. Il n'est pas impossible que j'entre en contact avec d'autres personnes, j'étudierai toutes les possibilités pour le club. En tous cas, je vous recontacterai dans les jours à venir.

Kova : Eh bien ce fut un plaisir. J'attends votre coup de fil.

Pepe Reina

Gardien, 29 ans, Espagnol
Je pourrai m'appuyer sur lui en tant que dernier rempart. C'est un des meilleurs à son poste, d'ailleurs il a également été excellent lors de la saison passée. Il lui manque peut-être une expérience internationale mais malheureusement, en sélection Espagnole, la vedette est actuellement Iker Casillas. Je dispose aussi de Doni, qui arrive comme moi de l'AS Rome, mais je préfère utiliser Pepe Reina... Disons parce que c'est un ancien du club. Doni, je pense m'en séparer. Lui aussi est excellent, il n'a donc pas sa place sur la touche.

Steven Gerrard

Milieu, 31 ans, Anglais
J'ai envie de dire "évidemment"... C'est le Totti Anglais ! Né à Liverpool, il a fait tout sa carrière dans ce club. C'est le pilier du milieu de terrain, récupérateur, meneur, buteur... Et capitaine emblématique de l'équipe. On aura du mal à le conserver: je me suis renseigné sur lui et j'ai appris que les futurs coachs du FC Barcelone, de Chelsea et de l'Inter ont déjà fait de lui une priorité de recrutement. Ceci dit, on fera notre maximum pour qu'il reste chez les Reds, bien sûr.

Maxi Rodriguez

Milieu, 30 ans, Argentin
Je l'ai redécouvert à Rome, cette saison. Je l'ai fait venir parce que je savais qu'il était (et est toujours) excellent à son poste de milieu latéral. Ses courses et sa percussion apportent beaucoup en attaque. Je serais heureux de le retrouver ici. Je pense qu'il serait un très bon complément à Steven Gerrard au milieu de terrain... D'ailleurs j'attends beaucoup de ce duo. Une équipe qui vise le titre se doit d'avoir un bon arsenal offensif !